Gdinj

A propos de Gdinj
La localité de Gdinj se trouve à 25 km à l’est de Jelsa et à 24 km à l’ouest de Sućuraj, à l’est de l’île de Hvar. Plus précisément, à l’altitude de 361 mètres. Comme Zastražišće, elle consiste en plusieurs hameaux, qui sont parsemés sur la partie nord et sud de l’île. Dugi Dolac, à 2 km du centre du village, le plus proche de la route principale. Les autres hameaux de Gdinj sont : Nova Crkva (‘Nova crkva’), Stara Crkva (‘Stara crkva’), Banovi Dvori, Vrvolići, Visoka, Talkovići et Bonkovići.

Histoire
La localité de Gdinj a été mentionnée pour la première fois au 14e siècle, le plus probablement comme un petit village berger. Dans le Statut de Hvar de 1331 elle est mentionnée comme le territoire dénommé « Plame », le nom concernant encore aujourd’hui la part est de l’île de Hvar, sans que son étymologie soit tout à fait claire. Il est bien probable que ce territoire avait été habité bien plus avant, dans l’âge de Préhistoire, d’une part parce qu’il est à supposer que le nom Gdinj tire son origine du mot « bditi » (veiller), mais en général parce que là ils se trouvent quelques tumulus et sépultures (bière en pierre ou ossuaires), trouvés près de Gdinj par les archéologues.

Certains ont été détruits lorsque les routes insulaires ont été asphaltées en 1969, mais il y en a qui sont encore visibles et protégées Un tertre bien grand, dénommée Vela Gomila, a été trouvé à environ 300 m de Gdinj. Son hauteur était de 6 à 7 m, la largeur 20 m et la longueur 25 m, et il abritait deux sépultures faites des dalles en pierre, avec les corps orientés au sens est-ouest et couchés. On y a aussi trouvé des fragments en céramique, un anneau en bronze et une partie du poignard. Le fait que ce tumulus contenait deux sépultures est insolite parce qu’en général un tumulus n’avait qu’une sépulture. La taille du tumulus et les artéfacts archéologiques suggèrent qu’il date de l’âge du bronze, quand les tumulus étaient plus grands que dans l’âge du fer qui s’est ensuivi. La position couchée est le résultat de l’influence grecque. Pas loin de Vela Gomila il y a encore deux tumulus, dénommés Paklina et Mušina Duža, qui étaient ronds, le premier du diamètre de 6 m, et le second de 15 m, ou les corps sont en position fœtale, ce qui insinue qu’ils étaient illyriens. Le tumulus Mušina Dužina est entouré d’une couronne en pierre, la première trouvée à Hvar. Cvitna gomila, au bord de Banovi Dvori, est un grand tumulus avec une petite maison construite à côté du lui.

Bâtiments
Du point de vue architectonique, Gdinj est plein de complexes de maisons en pierre intéressants avec cours, oliviers et vignobles. Il y a quelques églises et chapelles. Église paroissale de Saint Juraj (Saint Georges) est une église au style baroque et de renaissance, datant du 16e siècle, à 800 mètres du centre du village et entourée des cyprès imposants. Quand, aux 15e et 16e siècles, le système féodal s’est établi à Hvar, les terres étaient possédées et contrôlées par les familles patriciennes. Une de talles familles à Gdinj était la famille Kašić (Cassio, ultérieurement Kačić), qui possédait l’église de Sainte Lucija (Lucie) du 15e siècle, à Vrvolići, la plus ancienne église à Gdinj.

Il est considéré que l’église de Saint Roko (Roch), à l’est de Dugi Dolac, date du 15e siècle, bien qu’elle ait été mentionnée pour la première fois en 1627, comme une église de campagne, jamais utilisée pour les messes. La chapelle de Saint Roko, située à l’entrée ouest à Dugi Dolac, a été construite en 1901 par Mate et Toma Ćurin. La chapelle de Saint Petar (Pierre) à Visoka a été construite ver la fin du 19e siècle. La chapelle de Saint Stjepan Prvomučenik (Saint Étienne le martyre) à Banovi Dvori a été construit par les frères Juraj-Zore, Ivan Banović Stipanovi et Antun Jurasović environ 1900. Ivan Bonković a fait construire la Chapelle de Saint Ivan Krstitelj (Jean le Baptiste), au-dessus un édifice plus ancien, en 1898. Certaines églises ont été renouvelées au fil des années à travers les initiatives locales.

Visoka : Mémorial de la Seconde Guerre Mondiale
Sur le chemin à Visoka il se trouve le mémorial de la guerre avec un obélisque dédié à tous ceux qui ont perdu leur vie pendant la Seconde Guerre Mondiale. Visoka est un hameau avec des maisons en pierre charmantes ; les maisons plus somptueuses appartenaient à la famille Visković, elles avaient des balcons et des cours, tandis que les maisons plus modestes étaient des refuges pastoraux, simples, construits sans mortier. Traditionnellement les vieilles maisons en pierre en hiver étaient souvent enduites de la graisse de porc qui, bien sur, fondait en été, pour être appliquée de nouveau dès l’arrivée du temps plus froid.

Habitants
Les gens qui s’installaient dans les villages à l’est de Jelsa depuis 14e siècle arrivaient en général de l’intérieur des villages de Hvar, tels que Pitava et Vrbanja, mais aussi du continent. L’élevage du bétail et du blé faisaient une partie importante de l’agriculture de ce pays, bien sur, à côté de la vigne. Cela avait un effet sur le langage parlé, parce que la langue de Hvar, c’est-à-dire, le dialecte, a plusieurs variations régionales : à l’est de Hvar, de Bogomolje à Sućuraj, la langue était plutot « štokavski » (« chtokavien « ), à l’ouest de Gdinj à Zastražišće on parlait « čakavski » (« tchakavien »), tandis qu’à Gdinj les deux variantes existaient. La première fois qu’on a enregistré le nombre d’habitants de Gdinj, en 1673, il y en avait 151, avec le pic en 1910 (809 habitants), et la baisse à 133 habitants, selon le recensement de 2011. Les familles de Gdinj, surtout la famille Radovanović, ont donné des historiens, des artistes, des poètes et des écrivains réussis. La maison familiale Radovanović est conservée comme un petit musée personnel abritant l’histoire familiale et locale.

Tourisme
Actuellement Gdinj est surtout reconnu comme une destination touristique. On peut y accéder facilement des deux côtés de l’île de Hvar et y trouver une large sélection de plages, au nord ou au sud. Si vous préférez le calme et le silence, on vous propose une  plage solitaire – parfaite pour un vrai repos.

Comment arriver à Gdinj
Gdinj se trouve sur la route principale (116) qui traverse le milieu de l’ìle, de Sućuraj à l’est jusqu’à la ville de Hvar à l’ouest, passant par Jelsa et Stari Grad.

A voir et à visiter :

  • Les édifices historiques et leur aménagement dans différentes parties du village.
  • Vous pouvez plonger dans l’histoire, en profitant de l’ambiance des sites archéologiques.
  • Plages : sur cette carte vous pouvez trouver les plages de Gdinj ; pour la description de certaines plages cliquez ici.

Gastronomie
Kastel Grill, à Gdinj. Page Facebook.
GSM : + 385 (0) 99 326 9677.
courriel : kastelgrill@yahoo.com
Food Bar Marina, Gdinj. GSM : +385 (0) 91 111 1822
Restaurant de fruits de mer Veprinova, Gdinj.
Page Facebook. GSM : +385 (0) 91 971 6861
Restoran Pakomina, Gdinj. GSM : +385 (0) 91 524 7495
Timun, dans la baie Pokrivenik.
GSM : +385 (0) 91 400 4970;
courriel : info@hotel-timun.hr.

Événements spéciaux

  • La procession « Za križen » (« En suivant la Croix ») : le matin du Vendredi saint la procession va de l’église de Saint Georges à Gdinj jusqu’à Bogomolje et elle revient. En même temps départ la procession de Bogomolje vers Gdinj. De même que la plus connue tradition nocturne « Za križen » dans la partie centrale de l’île de Hvar, les personnes les plus importantes sont les porteurs de la croix. Dans les églises on lit les prières et pendant les processions on chante les vieilles chansons traditionnelles.
  • La fête de Sainte Lucie est célébrée dans l’église qui lui est vouée, le 13 décembre.

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